Aménagements
Pour découvrir les environs, une jolie promenade de moins de 2 km est accessible à tous et très agréable en famille. Elle est aménagée d’un espace de pique-nique et d’un arboretum.
Au bord du lac, il y a bien d’autres activités qui en font un lieu idéal pour les familles. Vous y trouverez un mini-golf, une aire de jeux pour enfants et des aménagements sportifs : terrains de pétanque, de tennis, parcours de vélo-bosses.
Histoire du LAC DE LUC
Genèse du projet
Cette création du Lac de Luc est l’œuvre d’Alfred Longuefosse, maire de Pouillon depuis 1959.
Dès le lancement du Tourisme Vert, dans les années 1960, il avait compris tout l’intérêt pour son village de la mise en valeur de ses atouts naturels par la création d’équipements de loisirs.
Alfred Longuefosse avait déjà été à l’origine de la création de la piscine du Stade Bientz, inaugurée en 1947, alors qu’il était dirigeant de l’Union Sportive Pouillonnaise.
Au cours de ses tournées professionnelles de Directeur commercial dans le secteur de la chaussure, Alfred Longuefosse découvrait les réalisations existant déjà dans des régions ouvertes au tourisme Vert. Le Pays Basque, le Périgord, le Lot et Garonne, l’Armagnac et certaines régions du Massif Central.
Ainsi, le fronton, le camping municipal et les courts de tennis du Stade Bientz, la remise en eau du Petit Etang de Garanx, les chemins pédestres de promenade, les premiers gîtes ruraux, le foyer municipal, la modernisation de la piscine… permettaient d’accueillir les premiers vacanciers.
Un projet de lac collinaire est né à Pouillon, avec le concours des services de l’Aménagement du Territoire.
Lancé en 1969, ce projet de création du Lac de Luc a pu avancer rapidement.
Création d’un lac collinaire de 5 hectares
Site choisi, un vallon humide au centre du quartier de Lucq, parcouru par un ruisseau qui collectait plusieurs sources, avant de se diriger vers le carrefour de ‘’Lespontes’’, très souvent appelé ‘’Pèdeboscq’’.
Dans la zone humide choisie, la végétation était très variée avec, en particulier, de nombreux vergnes. Seuls les « bros », tirés par des bœufs ou des atelages bovins, permettaient d’effectuer tout le déboisement et le débroussaillage.
Les engins spécialisés de l’Entreprise Novello ont pris le relai pour effectuer la préparation du site du futur plan d’eau et la construction de la solide digue que les promeneurs parcourent souvent.
Les mauvaises conditions météorologiques du dernier trimestre 1970 jusqu’ au printemps 1971, retardèrent l’exécution de nombreux ouvrages autour du lac.
Avec le retour d’un temps plus clément, les opérations purent reprendre.
Le site du plan d’eau fut l’objet de soins particuliers. On s’efforça de supprimer les grandes herbes disgracieuses qui poussaient non loin des berges. Ronces et broussailles qui les encombraient furent dégagées méthodiquement.
Pendant plusieurs semaines, les nombreux observateurs qui suivaient, jour après jour, l’évolution de la situation voyaient Georges Labastie, sa haute silhouette cassée en deux, nettoyer inlassablement et faucher. Il réalisa ainsi un travail considérable qui permit de donner aux alentours du lac sa netteté.
Dans cette préparation, la seconde réussite concernait le cadre dans lequel le nouveau plan d’eau prît place. Comme aujourd’hui, ce cadre était remarquable de fraîcheur et de verdure.
Arbres de différentes essences : grands pins qui se dandinent doucement, chênes robustes aux ramures épanouies, troncs plus fêles et plus gracieux des hêtres et des noisetiers, peupliers s’efforçant d’enfoncer leur racines dans des endroits compacts…
Derrière le Pavillon de La Pergola, on a eu la bonne idée de conserver un amour de bosquet, à travers duquel le soleil joue à cache-cache, avec , en sous-bois, de gracieuses fougères, des herbes et des fleurettes, et pour se reposer, des tables et des bancs.
L’aménagement du site
On aménagea un chemin bucolique autour du lac. En l’empruntant, les premiers visiteurs découvraient les multiples facettes et les charmes de ce coin champêtre
Après son passage dans le dos du pavillon de La Pergola, le tracé du chemin n’a pas changé.
Il longe le petit bois, s’éloigne de l’eau pour permettre la création d’une vaste plage de sable blond, où balançoires et jeux en tout genre pour les enfants, terrain de volley-ball et solarium cohabitent.
Au bout de la ligne droite ensoleillée, un manège, aujourd’hui disparu, abritait 3 poneys et cinq chevaux de selle. Un parcours en boucle favorisait l’apprentissage des cavaliers néophytes.
Au fond du lac, le chemin se perd dans le pignada, en devenant de plus en plus tourmenté, agrémenté de virages brusques.
Il serpente sur les hauteurs qui dominent le plan d’eau à l’Est. Le lac joue à cache-cache derrière le rideau d’arbres. C’est le coin favori des pêcheurs.
Depuis 55 ans, le chemin de ceinture termine son trajet, après la cascade du trop-plein du lac, en empruntant la digue qui barre le vallon et retient l’eau.
Au pied de ce grand barrage rectiligne, le golf miniature paysager était, de l’avis de Monsieur Loubère son concepteur, créateur spécialiste et maître d’œuvre de nombreux golfs dans la région, le plus vaste du Sud-Ouest.
Les obstacles de son parcours varié étaient disposés, comme aujourd’hui, au cœur d’un délicieux jardin, protégé par une barrière-paddock blanche.
L’élégant pavillon de La Pergola
A l’extrémité de la digue, dominant le lac, on admire l’élégant pavillon d’accueil. On doit la jolie architecture de sa rotonde au Cabinet Jean Prunetti de Dax. Sa toiture des plus originales représente une ombrelle. Elle dessine d’élégantes ondulations.
En plus du bar, tenu durant les deux premières décennies par le Syndicat d’Initiative sous la responsabilité de Norbert Bondietti, La Pergola proposait, au moment de son inauguration des vestiaires, des toilettes, un coin cuisine et un vaste espace couvert de 300 m², devenu plus tard une vaste salle de réunion et de repas.
D’autres aménagements s’ajouteront, au fil de l’évolution de cette installation, avec la création des terrasses extérieures.
Multiples attractions
En dehors de son cadre quels étaient les agréments offerts par le compexe du lac de Luc ?
- Les premiers jours, les pêcheurs ont le choix entre la pêche classique ‘’au coup’’, pratiquée depuis la rive Est, avec la possibilité de capturer des gardons, des carpillons, ou des tanches qui abondent.
Quelques jours avant l’inauguration du complexe du lac de Luc 400 kilos de poissons ont été déversés dans les eaux.
- Les amateurs de promenades nautiques avaient à leur disposition une flottille de 5 pédalos qui appareillaient depuis les Pontons de la Pergola.
Des voiliers pour enfants du type ‘’Optimist’’ évoluaient également. De même que de nombreux canoës et Kayaks.
On peut constater que les distractions étaient nombreuses dès la création du Lac de Luc.
- Très rapidement, à côté du grand parking, un court de tennis et le boulodrome de la Confrérie de La Canebière ont créé d’autres attraits.
- Les mois qui ont suivi l’inauguration, jusqu’en juin 1972, un Village de Vacances est sorti de terre, composé d’abord de 12 gîtes ruraux et, puis de 18 gîtes (nombre porté à 24 en 1988) en créant, sur les hauteurs dominant le lac, un véritable quartier d’été.
Le Grand Jour du Dimanche 18 juillet 1971
Par un joyeux dimanche après-midi ensoleillé, Marc Buchet – Préfet des Landes – et Alfred Longuefosse – maire de Pouillon – inauguraient le complexe du Lac de Luc, dans un joyeux concours musical et folklorique.
Accompagnaient cet événement : les démonstrations, sur le plan d’eau/
Celles du Canot Club des Gaves de Peyrehorade
Et celles de compétiteurs di Golf miniature.
Tandis que voiliers ‘’optimist’’ et pédalos manoeuvraient au gré des 5 hectares du lac.
Il y eut de jolis discours ; La foule était nombreuse au rendez-vous.
On a dansé sous le vaste abri de La Pergola en fin d’après-midi et en soirée,avec l’accompagnement d’un orchestre de premier choix.
Un repas a réuni les personnalités extérieures et locales…
Pour notre Village que j’ aime, ce fut un jour mémorable. 55 ans déjà…